Quitter un pays pour s’établir dans un autre pays représente beaucoup de changements d’ordre personnel, familial et professionnel. Au Québec, les politiques du gouvernement et des ordres professionnels ne facilitent pas l’intégration professionnelle des nouveaux venus, en les soumettant à de longs processus, compliqués et financièrement très couteux, une grande parti des immigrants décident de laisser leurs diplômes de côté et de repartir à zéro avec un nouveau métier.
Souvent le retour à l’école pour une formation technique, ponctuelle et courte promettra un emploi plus facilement que de suivre le long chemin de la reconnaissance des diplômes par le gouvernement et les ordres professionnels. Autrement, simplement l’intégration immédiate au marché du travail dans des postes pour lesquels ils sont surqualifiés représentera une autre option.
Ainsi des diplômes, de l’expérience, des compétences sont mis à l’écart, une richesse gaspillée au nom des politiques et démarches administratives complexes qui changent et déjouent l’avenir des nouveaux venus.
Adriana Hernandez